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💥 Le burn-out parental : quand aimer ne suffit plus
- Malika Azzouz
- 29 juil.
- 2 min de lecture

"On ne parle pas assez de ce moment où l’on aime ses enfants... mais où l’on n’en peut plus."– Extrait du podcast Le Temps d’une Rencontre
Dans notre société, être parent est souvent associé à l’amour inconditionnel, à la force, à la patience. Mais qu’en est-il quand cet amour cohabite avec l’épuisement, la perte de repères, la culpabilité ? Quand on ne se reconnaît plus, qu’on se sent au bord du gouffre, vidé, impuissant ? C’est ce qu’on appelle le burn-out parental.
Ce sujet encore trop tabou est pourtant une réalité pour de nombreux parents. Il touche toutes les familles, sans distinction d’âge, de milieu social ou de modèle éducatif. Il survient lorsque la charge mentale, la pression sociale, le manque de relais et parfois les blessures personnelles se cumulent jusqu’à l’effondrement.
💡 Épuisé.e mais pas seul.e : reconnaître les signes
Le burn-out parental ne se résume pas à une grosse fatigue. Il s’exprime souvent par :
une irritabilité permanente, un manque de patience,
un désintérêt émotionnel vis-à-vis de ses enfants,
un sentiment de dévalorisation parentale,
parfois même une envie de fuir, de ne plus être parent.
Ces signes ne sont ni honteux, ni anodins. Ils sont le signal d’un besoin vital de soutien.
✋ Un accompagnement éducatif libéral : une main tendue vers les familles
En tant qu’éducatrice spécialisée en libéral, j’accompagne au quotidien des parents qui traversent ces tempêtes intérieures. Mon rôle n’est pas de juger ou de prescrire, mais de co-construire avec vous un espace de soutien, de compréhension, et de réajustement éducatif.
Cela peut prendre la forme de :
temps d’échange à domicile ou en cabinet pour déposer la charge émotionnelle,
mises en place concrètes pour mieux vivre le quotidien (organisation, règles, temps de pause, etc.),
travail autour de la posture parentale : retrouver une légitimité, un équilibre, une bienveillance envers soi-même.




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